LA GAZETTE DE NIAFLES


    28 juin 2007
    Ouest France


    Ce qu’il faut rectifier dans l’article de Ouest-France du 28 juin 2007

    « Daniel Gendry, premier adjoint au maire de Niafles, déclare qu’il n’allait pas pouvoir maintenir le calme bien longtemps dans le village du sud de la Mayenne si les occupants n’étaient pas « rapidement et définitivement délogés ». Langue de bois de M. Gendry ou mauvaise information du Ouest-France ?

    En effet, dans le journal Ouest-France, nous voyons M. Gendry en compagnie de M. Montécot (une photographie du dimanche pour illustrer ce qui s’est passé dans la nuit du mardi au mercredi…). On les voit bonshommes et rigolards.

    Heureusement, dans le Haut Anjou du vendredi 29, nous voyons ce même M. Gendry, bien que de dos mais facilement reconnaissable en comparant les deux photos, en pleine action d’agression des jeunes fidèles de l’église, qui en gardaient la porte.

    Curieux M. Gendry qui, dans l’article de Ouest-France toujours, déclare : « Nous aussi on est des catholiques pratiquants ! Mais cette situation est impensable. »

    Depuis quand et où M. Gendry pratique sa religion ?

    La seule que nous lui avons vu pratiquer, plusieurs témoins peuvent en attester formellement, ce sont les rites de sorcellerie effectués le mardi 26 vers 17 heures autour de l’église par une personne que nous ne connaissons pas, en sa compagnie, tandis que les témoins ont entendu distinctement « Avec ça, ils vont sortir ».

    Deux fidèles gardiens de l’église peuvent aussi témoigner qu’en sortant, un sort satanique leur a été jeté par geste.

    Si M. Gendry est catholique, on peut constater qu’il pratiquait une autre religion ce jour-là. Et que s’il juge la situation impensable, il a su assez bien l’organiser.

    Il est également dit que « de leur côté, le vicaire général de Laval et l’Abbé Thirault, de Craon, se rendent sur place. Histoire de calmer les esprits ». La chose est vraie. Mais partiellement. En effet, c’est à l’appel d’un des fidèles de la paroisse, pressentant des événements très forts durant la nuit, que l’Abbé Thirault s’est rendu sur place pour calmer les esprits des émeutiers manifestant dehors. Et c’est lui qui a pris l’initiative d’appeler le vicaire général, à qui les occupants ont cependant refusé l’entrée de l’église, par manque de confiance en lui.

    L’article omet totalement une information de très grande importance. C’est que lorsque l’Abbé Thirault est sorti de l’église, qu’il est allé dire aux émeutiers qu’ils étaient dans la totale illégalité en interférant dans un conflit qui ne regardait que l’Evêque et les fidèles et qu’ils feraient mieux de rentrer chez eux, il fut alors conspué.

    L’Abbé Thirault est pourtant l’autorité ecclésiastique que les « Niaflais » déclarent vouloir rétablir dans « leur » église, puisqu’il est le curé de Craon dont dépend Saint Martin de Niafles.

    En défonçant les portes de « leur » église, les administrés « niaflais » détruisent le bien qu’ils prétendent défendre, et en conspuant leur curé, les « catholiques » niaflais dénigrent l’autorité qu’ils prétendent reconnaître et vouloir rétablir.

    Dans Ouest-France toujours, il est dit que la gendarmerie a fait « sortir les occupants par une porte dérobée ».

    Il serait certainement plus juste de préciser que les occupants, et c’est la réalité, ont saisi l’opportunité donnée par les gendarmes eux-mêmes, de sortir sous leur protection pour éviter d’être lynchés par les forcenés.
    « On n’est pas des casseurs de curé » déclare encore M. Gendry. Toujours est-il que dans cette affaire, M. l’Abbé Néri a été bousculé le dimanche, et M. l’Abbé Thirault hué cette nuit-là.